Phobie ? Qui a dis phobie ?

¤¤¤ Et elle rêve ... ¤¤¤

Une petite fille âgée de même pas douze ans se trouvait dans les bras de son grand frère, dans un parc qu’elle trouvait extrêmement beau, celui de son école, à savoir Poudlard. Même si la fillette y était déjà depuis presque deux ans, il lui était très difficile pour elle de ne pas trouver le parc encore plus beau, à chaque fois qu’elle y mettait les pieds. Tout autour d’elle, se trouvaient tous un tas de personnes, seules ou à plusieurs, dansant, riant, s’amusant quoi ! Sur le banc le plus ensoleillé de tous ceux se trouvant dans le parc, se trouvaient une petite fillette aux longes couettes. Ses cheveux étaient ravissants, d’une intense couleur blonds. Elle était assise sur un autre jeune homme, qui devait avoir environ deux ans de plus qu’elle, a en jugé par son fin visage. Les deux jeunes gens portaient tous les deux des vêtements de moldus : la fillette portant une robe rouge avec quelques fleurs orangées, et son grand frère portant simplement un jean bleu foncé, avec un tee-shirt blanc. De loin, on pouvait remarquer ses deux enfants, étant donné que la jeune blondinette parlait très fort, ou plutôt riait très fort, sous l’œil bienveillant de l’aîné de la famille. Alors qu’il était en train de la chatouiller, un ami à son frère était venu le voir, pour lui demander de venir avec eux au stade, histoire de voler un peu. Heaven s’était alors arrêtée immédiatement de rire, ne voulant pas faire honte à son frère. Elle baissa également les yeux, pour ne pas regarder le grand garçon qui s’était avança vers elle, et elle commença même à se lever, pour se mettre toute droite, sur la terre ferme. Poliment, elle s’était alors éclipsée, et se dirigeait maintenant vers le parc de l’école. Elle savait bien que son frère ne pouvait pas passer tout son temps avec elle non plus, ayant aussi ses propres ami (e)s. Cependant, à chaque fois qu’il la quittait ainsi, la jeune fillette ne pouvait s’empêcher de ressentir un grand vide au fond d’elle, un vide que seul son grand frère pouvait combler.

Se dirigeant alors, comme une grande fille qu’elle était, en direction du lac de l’école, elle ne pris même pas la peine de se retourner ne serait-ce qu’une seule fois, pour voir si son frère la suivait, peut-être ayant changé d’avis. Une fois arrivée au bord du lac, Heavy’ avait alors regardé droit devant elle, ouvrant très vite ses grands yeux noisettes. Tenant alors ses mains jointes devant elle, ses couettes volant légèrement avec le souffle du vent, elle regardait droit devant elle, ne pensant à rien en particuliers … Quand son frère n’était pas près d’elle, la jeune Willhelmina regardait toujours dans son passé, comme dans un livre ouvert. Elle se revoyait avec son frère, mais également avec son père, riant aux éclats, comme à chaque fois qu’ils étaient tous les trois réunis. Pas une seule fois cependant, elle ne voyait l’image d’une jeune femme, qui aurait peut-être put être sa mère. Cette dernière étant morte à la naissance de la jeune Will’, elle ne l’avait donc jamais connu … Et tant mieux d’ailleurs ! Comment son enfance se serait-elle passé, avec une femme de plus dans la famille Swan ? Surement très mal, si vous voulez mon avis … Heaven sachant parfaitement que sa mère voulait avoir un deuxième fils, et non une fille, elle n’aurait vécue que dans l’ombre de son grand frère, vivant avec une mère qui ne l’aurait jamais sans doute aimée … Mais heureusement, maintenant, Will’ avait connu ce que le mot amour avait signifié, à l’aide de son père et de son frère … Au moment où la jeune Heavy’ repensait à tout cela, elle eut alors la peur de sa vie, qui en devenait maintenant sa plus grande phobie … Qu’était-ce ces créatures ? Que lui voulait-elle ? La jeune bleu et bronze n’en avait absolument aucune idée, et pourtant, elles étaient bien là, lui faisant extrêmement peur … Willhelmina ne voulait plus jamais avoir à faire à elles, plus jamais ! Elle n’osa d’ailleurs pas le dire à son grand frère, de peur qu’il ne se moque d’elle. Cependant, la petite peur qu’elle avait alors ressentie à ce moment-là, n’était rien comparé au reste … Lorsqu’en troisième année, elle avait eu à faire à son tout premier épouvantard, et que ce dernier s’était alors transformé en sirènes, elle avait tout de suite sut, que quelques choses avaient changés dans la vie de la jeune Heaven Harrys.

¤¤¤ ... Pour enfin se réveiller ¤¤¤

Ce n’était plus une fillette aux longues couettes qui se trouvait devant le lac, mais une jeune femme, alors âgée de seize ans. Les cheveux de la belle, étaient bien entendu encore plus long qu’ils ne les avaient été quatre ans auparavant, mais c’était toujours la même jeune femme qui se trouvait-là … Avec toujours les mêmes peur, les mêmes doutes, les mêmes craintes … Comme si on avait simplement superposé la Heaven à douze ans, et celle de maintenant, la jeune Serdaigle se trouvait toujours dans la même position, les mains jointes, ses longs cheveux volant au vent, comme si rien n’avait changé à part sa tenue. Will’ ressentait toujours la même chose au fond d’elle, toujours la même peur de les voir surgir de nulle part, ce qui se produisa alors. Comme il fallait s’y attendre, Will’ avait commencé à pleurer doucement, sur le coup de l’émotion. Si elle aurait été la même jeune fille d’il y a quelques années, elle serait sans doute partie en courant. Mais elle avait beaucoup murie, grandie … Elle ne voulait plus fuir à présent, elle voulait simplement vaincre ses peurs, ou du moins essayer. Ne trouvant pas la force de se retourner, elle se laissa alors submergée par la douleur, avant de s’assoir paisiblement sur le rebord du lac. Elle continua alors à fixer les horizons, comme si elle était certaine qu’aucune de ces créatures étaient présentes … Elle se trompait, bien sur, mais comme lui dire ? En tout cas, Willhelmina ne savait pas combien de temps est-ce qu’elle avait bien put rester-là, ni combien de personnes l’avaient peut-être vu ici, mais elle ne prit vraiment conscience du temps qui s’était écoulé devant ses yeux, lorsqu’elle sentit la présence de quelqu’un à ses côtés.

(HS: ouais pour un petit début c'est pas trop pire, sérieux! Tu as du talent ma belle! Voilà ma courte réponse qui a néanmoins pris une heure pour écrire... Bon il est vrai que je parlais sur msn en même temps et que j'ai commencer vers 1:15 du mat, ce sont que des détails!)

Harry sauta sur le côté, évitant un projectile sortant du néant. Voilà que sa chance lui venait en aide encore une fois. Des personnes caractériserait l'événement qui se passe comme malchanceux, mais Dresden préférait voir cela comme un simple trouble qu'il attirait. Mais de ce fait, pourquoi atterrissait-il toujours dans ce genre de problèmes? Voilà la question qu'il se posait lorsqu'il évita un autre projectile venant du ciel... UN PIANO! Non mais le ciel lui en voulait-il autant? Es-ce qu'on essayait de le tuer ou de le rendre plus fort... Peut-être les deux... Harry en avait aucune idée mais il n'eu pas le temps d'y réfléchir avant de trébucher et d'éviter un autre objet de justesse... Un beau petit cognard... Que de joie! Vraiment, cette journée ne faisait que s'empirer! Il releva en vitesse et repartit en courant, espérant pouvoir sortir de ce genre de champs de malheur. Qui sait, peut-être sa chance lui permettra de faire de cette zone une simple petit zone de turbulence étrange... En pensant à cela, il se mit à récapituler sa journée, voulant savoir ce qu'il avait du faire de mal.

*Retour dans le passé*

Harry s'était levé ce matin là après une nuit sais rêve. Cela lui faisait du bien. Il est impossible de comprendre à quel point un événement passé peut torturer quelqu'un, jusqu'à même ses rêves. Depuis qu'il est jeune, il rêve à la mort de ses parents. Il se rappelle de les avoir tuer grâce au feu de se rage. Il ne l'avait pas voulu, mais cela s'était bien produit et il ne pouvait pas effacer ce qu'il avait fait. Cependant, cela n'empêchait pas son subconscient de le lui rappeler. Ce subconscient aimait aussi lui rappeler la mort de son mentor et son seul ami, qui s'était sacrifié pour qu'Harry puisse vivre et aller à Poudlard pour contrôler ses pouvoirs. Voilà deux rêves, ou plutôt cauchemars, qui lui revenaient sans cesse. Voilà ce qu'on appelle se torturer... Pas qu'il aimait cela, mais son cerveau semblait aimé lui rappeler ses erreurs du passé. Il y a des fois qu'Harry adore TELLEMENT(très sarcastique) sa vie... Mais il ne laisserait jamais le sacrifice de son maître être en vain. Alors il avance toujours dans le futur, faisant de son possible d'être bon dans tout ce qu'il entreprends.

Pour en revenir au présent, Harry se leva, se sentant près pour une nouvelle journée. Il regarda le calendrier Il cocha la journée d’hier comme une autre journée sans incidents. Il essayait de comprendre le mécanisme derrière ces incidents. Il se demandait si c’était cyclique, s’il y avait une corrélation mathématique entre les événements ou quoi que ce soit. Cela faisait quelques années qu’il y était et encore rien qui pourrai lui montrer que les événements avait un horaire pré-établi dans la tapisserie du destin… Malheureusement. S’il pouvait deviner les journées, il resterait simplement au lit et ne ferait rien de la journée. Comme ce n’était pas le cas, il se leva et commença à s’habiller, se disant que cela faisait bien longtemps que rien ne s’était passé. S’habiller était devenu presque routinier pour lui. Il regardait dans son miroir, voyait qu’il avait les cheveux plus épais qu’une crinière de lion et la mine plus effroyable qu’un démon… Il enfilait alors un chandail, des sous-vêtements propres et un pantalon(oui, dans cet ordre), puis sortait de la chambre. Aujourd’hui, il ne fit pas cela. Il s’observa dans le miroir et se dit qu’aujourd’hui était une bonne journée pour se raser et se peigner les cheveux. Qui sait pourquoi il pensait à cela, mais il l’a fait tout de même. Peut-être sa malchance s’afficherait finalement. Qui sait ? Peut-être que son rasoir déciderait de s’animer tout seul et de l’attaquer… Il croyait que c’était pour cette raison qu’il ne se rasait jamais. De peur qu’il meurt pour une raison aussi banale que cela.

Il se rasa et se peigna sans que rien n’arrive. Vraiment un coup de chance. Peut-être cette journée se montrerait-elle clémente envers lui… Comme si cela était possible. Il sortit alors du dortoir des garçons, laissant plusieurs dormeurs à l’intérieur. Pour une raison ou une autre, il se réveillait toujours avant les autres. Cela lui permettait cependant de faire sa routine sans que personne ne le dérange. Un bel avantage tout de même. Il prenait habituellement ce moment pour faire le reste de ses devoirs, mais aujourd’hui cela ne lui tentait pas. Il sortit donc dans la salle commune et bit son livre sur une table dans la salle. Il avança et le regarda, se rappelant qu’il l’avait prêté à une équipière. C’est en regardant le livre de plus proche qu’il vit une feuille qui dépassait. Il la sortit et vit une note écrite sur un papier en forme de fleur rose. Il lu le message… Et le relu. Il regarda la feuille et s’aperçu que c’était bel et bien fait. Cette fille lui avait écrit une copie du devoir. Il ne devait donc pas le faire ce matin! Encore de la chance! Il souri, regardant la note à nouveau. Cette fille avait une si belle calligraphie. Il lui en voulait. Il ne lui en voulait pas cependant d’avoir fait son devoir. Cela lui permettrait de prendre une plus longue marche.

Il se dirigea vers la sortie de la salle commune, prenant son manteau en cuir noir, qui se trouvait justement en ces lieux. Drôle de coïncidence. Il aimait bien porter ce manteau, peu importe la période de l’année. Il se sentait confortable et plus apte à faire face aux obstacles lorsqu’il portait cela. Il se sentait moins nu. Il sortit donc de cette salle et alla dans la cours, se dirigeant vers le lac. Il accélérait le pas graduellement et se retrouva finalement à faire du jogging. Il sentait une douce brise contre sa peau et celui lui plaisait grandement. Ces moments de paix furent vite interrompus pas les missiles qui l’ont attaqués hors de nul part. Il du se jeter à terre pour en éviter quelques uns et les autres la chance l’a grandement aidé. Voilà le récit de la journée, qui venait tout juste de commencer. Joyeux, non?

En y réfléchissant, il se disait qu’ à chaque fois ou sa chance grandissait, la chance qu’il y aille un événement bizarre augmentait aussi. Alors, sa chance amènerait le trouble. Elle l’aiderait alors à s’en sortir. Voilà qui est ironique. Ce qui était encore plus ironique était qu’il courait à pleine jambe pour fuir maintenant son rasoir qui le chassait à pleine vitesse. C’est alors qu’il pris le clos, façon de parler, bien sur. Il trébucha sur une racine, roula et sa tête atterrie sur la hanche d’une ange… Euh d’une jeune demoiselle. Il rougit un peu, mais il n’eut pas le temps de comprendre entièrement la situation qu’il vit les larmes aux yeux de cette belle dame. Se sentant un peu mal à l’aise, il ne se laissa pas gagner par ce sentiment. Il laissa plutôt celui de vouloir tout faire pour l’aider prendre le dessus. Il avait un faible pour les femmes en détresses, voilà tout. Il essaya de mettre son sourire le plus convainquant, qui devait ressembler à quelque chose de bien horrible. Il la regarda dans ses yeux embrouillés pas les larmes. De cet angle, il ne reconaissait pas sa partenaire de classe ou même celle avec laquelle il partageait la salle commune. En fait, il n'avait jamais été aussi proche d'elle. Alors, il lui parla comme à un inconnu.

‘‘Mais pourquoi donc une belle demoiselle telle que vous affiche-t-elle des larmes d’une si grande tristesse?’’ Fut les mots qu’il trouva pour s’exprimer. Une chance qu’il n’avait pas analyser à quel point sa position pouvait faire fuir la belle en un rien de temps ou la traumatiser pour le restant de ses jours.